5 Eh bien, maintenant, les riches ! Pleurez, hurlez sur les malheurs qui vont vous arriver.
v La perspective est eschatologique les calamités qui attendent les riches se situent dans la perspective du Jugement, 5.7-9, cf. Mt 6.19 ; Isa 5.8-10 ; Am 2.6-7 ; 8.4-8 ; etc. Mais nous sommes déjà dans « les derniers temps », cf. 2 Co 6.2.
w Peut-être allusion aux violences dont les riches ont accablé les justes, v. 6, cf. Ps 44.23 ; Sg 2.10-20 ; Jr 12.1-3.
7 Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’Avènement du Seigneur. Voyez le laboureur : il attend patiemment le précieux fruit de la terre jusqu’aux pluiesx de la première et de l’arrière-saison.
x Var. « fruits ».
y L’attente de la Venue (parousie , 1 Co 15.23) est le motif dernier de la patience chrétienne, 1.2-4, 12 ; 1 Th 3.13 ; 1 P 4.7 ; 5.10. La comparaison du laboureur, v. 7, fait penser à Mc 4.26-29.
12 Mais avant tout, mes frères, ne jurez ni par le ciel, ni par la terre, n’usez d’aucun autre serment. Que votre oui soit oui, que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement.
13 Quelqu’un parmi vous souffre-t-il ? Qu’il prie.z Quelqu’un est-il joyeux ? Qu’il entonne un cantique. Quelqu’un parmi vous est-il malade ?
z Le trait commun aux vv. 13-18 est la prière, avec insistance sur les cas du malade et du pécheur, puis vv. 16-18, sur la puissance de celui qui prie bien.
a Om. « du Seigneur ». — suppose connue la pratique dont il parle. Dans cette onction faite au nom du Seigneur, accompagnée de prières dites par les « anciens », Ac 11.30, en vue du soulagement de la maladie et de la rémission des péchés, l’Église a vu une forme initiale du sacrement de l’ « Onction des malades ». Cette identification traditionnelle a été définie par le Concile de Trente.
b L’aveu des fautes, associé ici à la prière, devait être recommandé au malade, v. 15, il est aussi demandé à tout chrétien, spécialement dans le cadre de la liturgie. Aucune précision n’est donnée ici sur la confession sacramentelle.
c Vulg. « assidue ».
d La figure d’Élie, très populaire dans la tradition juive, l’a été aussi chez les chrétiens. souligne que cet homme de prière dont l’intercession était si puissante était semblable à nous.
19 Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare loin de la vérité et qu’un autre l’y ramène,
e Var. « sachez ». — La charité fraternelle et le pardon peuvent ramener les égarés, cf. Mt 18.15, 21-22 ; 1 Th 5.14, et profitera en retour, au temps du jugement, à celui qui l’exerce, 1 P 4.8 ; cf. Dn 12.3 ; Ez 3.19 ; 33.9. L’épître se termine ainsi, dépourvue de toute salutation usuelle.