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Bible de Jérusalem

1 Corinthiens 11.23

23 Pour moi, en effet, j’ai reçu du Seigneurf ce qu’à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain

f Non par une révélation directe mais par une tradition remontant au Seigneur.

1 Corinthiens 15.1

III. La résurrection des mortsr

Le fait de la résurrection.

15 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans lequel vous demeurez fermes,

r Certains chrétiens de Corinthe rejetaient la résurrection des morts, 15.12. Les Grecs la considéraient comme une conception grossière, Ac 17.32, tandis que les Juifs l’avaient peu à peu pressentie, Ps 16.10 ; Jb 19.25 ; Ez 37.10, puis explicitement enseignée, Dn 12.2, 3 ; 2 M 7.9. Pour combattre l’erreur des Corinthiens, Paul part de l’affirmation fondamentale de la proclamation évangélique, le mystère pascal du Christ mort et ressuscité, vv. 3-5 (cf. Rm 1.4 ; Ga 1.2-4 ; 1 Th 1.10, etc.), qu’il développe en énumérant les apparitions du Ressuscité vv. 6-11, cf. Ac 1.8. À partir de là, il montre l’absurdité de l’opinion qu’il combat vv. 12-34, cf. 15.13. Le Christ est les prémices et la cause efficace de la résurrection des morts, vv. 20-28, cf. Rm 8.11. Enfin Paul répond aux objections sur le « comment » de la résurrection des morts, vv. 35-53, et termine par un hymne d’action de grâces, vv. 54-57.

1 Corinthiens 15.3

3 Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j’avais moi-même reçu,s à savoir que le Christ est mort pour nos péchést selon les Écritures,

s La parole vivante de l’Évangile est transmise, reçue et gardée, mots empruntés au vocabulaire technique de la tradition rabbinique, cf. 11.23. Mais surtout cet Évangile est annoncé, vv. 1, 2, proclamé (v. 11, le « kérygme »), cf. Mt 4.23, etc., objet de foi, vv. 2, 11, cf. Mc 1.15, et porteur de salut, v. 2, cf. Ac 11.14 ; 16.17.

t Le caractère salutaire de la mort du Christ fait donc partie de la proclamation évangélique antérieure à Paul, cf. Rm 6.3.