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Bible de Jérusalem

Éphésiens 5.25-33

25 Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, 26 afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d’eau qu’une parole accompagne ;c

c Le baptême ne vaut que s’il est accompagné de la proclamation de la Parole, exprimée par l’évangélisation du ministre et la profession de foi du baptisé, 1.13 ; cf. Mc 16.15s ; Ac 2.38 ; Rm 6.4 ; 1 P 1.23.

27 car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée.d

d Selon les coutumes de l’ancien Orient, la fiancée était baignée et parée, puis les « fils de la noce » allaient la présenter à son fiancé. Dans le cas mystique de l’Église c’est le Christ qui a lavé sa fiancée de toute souillure par le bain du baptême (remarquer la mention expresse d’une formule baptismale) pour se la présenter à lui-même, cf. 2 Co 11.2.

28 De la même façon les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Aimer sa femme, c’est s’aimer soi-même. 29 Car nul n’a jamais haï sa propre chair ; on la nourrit au contraire et on en prend bien soin. C’est justement ce que le Christ fait pour l’Église : 30 ne sommes-nous pas les membres de son Corps ?e

e Add. (Vulg.) « tirés de sa chair et de ses os ».

31 Voici donc que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair : 32 ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église.f

f Dans le texte de la Genèse, Paul découvre une préfiguration prophétique de l’union du Christ et de l’Église « mystère » resté longtemps caché et maintenant révélé, tout comme le « mystère » du salut des nations, cf. 1.9s ; 3.3s.

33 Bref, en ce qui vous concerne, que chacun aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari.