e Ces deux métaphores empruntées à la théologie alexandrine de la Sagesse et du Logos, Sg 7.25-26, expriment l’identité de nature entre le Père et le Fils autant que la distinction des personnes. Le Fils est le « resplendissement » ou le reflet de la gloire lumineuse (cf. Ex 24.16) du Père, Lumen de Lumine . Et il est « l’effigie », cf. Col 1.15, de sa substance, comme l’empreinte exacte que laisse un sceau, cf. Jn 14.9.
5 Auquel des anges, en effet, Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Et encore : Je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils.
f Il s’agit de l’oikoumènè éternelle, 2.5, et non pas du kosmos présent, 10.5. Dieu aurait prononcé ces paroles lors de l’intronisation dans la gloire, cf. v. 3 ; 2.5 ; Ep 1.20-21 ; Ph 2.9-10. « Premier-né » est un titre d’honneur, Col 1.15, 18 ; Ap 1.5.
g Suivant les LXX, l’auteur voit dans ce texte une description de la nature des anges, subtile, mobile, et donc inférieure à celle du Fils sur son trône immuable.
h Var. « ta royauté », cf. Ps 45.
i La divinité que le Ps attribue par hyperbole au roi est attribuée ici proprement et éminemment à Jésus-Messie, v. 3. Le Christ-Dieu jouit d’un règne éternel.
14 Est-ce que tous ne sont pas des esprits chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter du salut ?j
j Par opposition au Fils, les anges ne sont que des serviteurs, v. 7, employés pour le salut des hommes.