r « la fin de l’âge » la formule revient cinq fois chez Matthieu (13.39, 40, 49 ; 24.3 et ici, voir aussi He 9.26 ; 12.32) ; elle ne signifie pas la fin du monde, de la terre, voir 2 P 3.10, mais plutôt la fin de l’époque actuelle de l’histoire du salut, l’âge de l’Église ; on peut comprendre cette expression comme une allusion discrète à un schéma apocalyptique de l’histoire du salut, qui comprend sept âges du monde, chacun comptant mille ans (chiffre symbolique représentant un temps long). Ce schéma, qui combine les sept jours de la création (Gn 1) avec l’idée qu’un jour, devant le Seigneur, est comme mille ans (2 P 3.8 ; Ps 90.4), va d’Adam à Noé, de Noé à Abraham, d’Abraham à David, de David à l’Exil, de l’Exil au Christ et du Christ à son retour glorieux. On trouve un extrait de ce schéma dans la généalogie de Jésus, 1.17. Voir 24.3, note.