14 Puis voici que l’Agneaul apparut à mes yeux ; il se tenait sur le mont Sion, avec cent quarante-quatre milliers de gens portant inscrits sur le front leur nom et le nom de son Père.
k Aux sectateurs de la Bête, marqués du chiffre de son nom, 13.16-17, Jean oppose les fidèles de l’Agneau, 5.6, marqués de son nom et du nom de son Père, 7.4 ; 12.17. C’est le « reste », 11.1, fidèle à travers les persécutions, autour duquel sera restauré le Royaume après la victoire. Le mont Sion est le trône de Dieu, cf. 21.1.
l Var. « un Agneau ».
m Moïse avait chanté la délivrance d’Égypte, Ex 15.1-21 ; cf. 15.3-4 ; le cantique nouveau célèbre la nouvelle délivrance du Peuple de Dieu et l’ordre nouveau instauré par l’Agneau immolé.
n Au sens métaphorique la luxure désigne traditionnellement l’idolâtrie, cf. Os 1.2, ici le culte de la Bête, 17.1, etc. Les cent quarante-quatre mille sont rachetés, 5.9, sont intègres et fidèles, v. 5, ils ont refusé l’idolâtrie et peuvent être fiancés à l’Agneau, cf. 19.9 ; 21.2 ; 2 Co 11.2.
o Comme Israël suivait Yahvé au temps de l’Exode, le Peuple nouveau des rachetés suit l’Agneau, jusqu’au désert, cf. Jr 2.2-3, où seront nouées de nouvelles fiançailles (Os 2.16-25).
p Vocabulaire sacrificiel. Les prémices représentaient toute la moisson, Dt 26.2, les premiers-nés toute la famille, Nb 3.12, etc. Les victimes offertes au vrai Dieu devaient être sans défaut, Ex 12.5 ; 1 P 1.19.