o Séjour des animaux impurs, cf. Lv 16.8 ; 17.7.
p Les sept têtes sont les sept collines de Rome, v. 9, et les dix cornes sont des rois vassaux, v. 12, qui secouent le joug de l’Empire, v. 16. La Bête, vv. 3, 7-8, représente un empereur, sans doute Néron qui, d’après une croyance populaire, est censé retrouver la vie et la puissance avant la venue de l’Agneau, cf. 2 Th 2.8-9. Le début du v. 8 est une déformation parodique des titres de Dieu, 1.4, et du Christ, 1.18.
8 « Cette Bête-là, elle était et elle n’est plus ; elle va remonter de l’Abîme, mais pour s’en aller à sa perte ; et les habitants de la terre, dont le nom ne fut pas inscrit dès l’origine du monde dans le livre de vie, s’émerveilleront au spectacle de la Bête, de ce qu’elle était, n’est plus, et reparaîtra.
r Dans le symbolisme de la Bête on peut ici distinguer deux sens différents, vv. 8-9, 15-18, et vv. 10, 12-14. La femme qui la chevauche se croit puissante, mais elle court à sa perte.
s Sept empereurs romains, dont le sixième règne actuellement. Sept est un chiffre symbolique de totalité Jean ne se prononce pas sur le nombre et la chronologie des empereurs.