L’Évangile et la Vie
L’Évangile et la Vie
Douze sermons
Charles Wagner
(1896)

Table des matières

Préface
1.Je suis une voix
2.Nul ne peut servir deux maîtres
3.Du besoin de confession
4.Le Christ à table
5.Ramassez les miettes
6.L’obole de la veuve
7.Parle pour le muet
8.J’ai appris à être content
9.Vous marcherez sur les serpents
10.Je suis la résurrection et la vie
11.Reste avec nous !
12.Sois un homme !

À propos de l’auteur

Nationalité : France
Né à : Vibersviller, Moselle, 1852
Mort : 1918

Charles Wagner était un pasteur libéral de l’Église réformée. — Fondateur du Foyer de l’âme.

Il fit ses études de théologie à Paris et Strasbourg où il rencontra sa future épouse. Après son diplôme, il passa quelques mois en Allemagne, à Göttingen et Heidelberg, avant de rentrer prendre son premier poste pastoral à Barr, en Alsace (sous administration allemande). Puis après quatre années à Remiremont, dans les Vosges, Charles Wagner accepta en 1883 un ministère proposé par le Comité Libéral auprès des familles protestantes libérales parisiennes.

Il décide rapidement de créer sa propre paroisse et commence en utilisant une des pièces de son appartement comme temple. Ses premiers paroissiens sont un mélange d’intellectuels (l’éditeur Fischbacher, le directeur de l’École Alsacienne, etc..) et d’ouvriers des faubourgs et de Paris. Peu à peu son audience croît, et son cercle de relations et d’amis s’élargit.

Poète depuis sa jeunesse, et orateur captivant, il commence sa carrière littéraire en 1890 avec Justice qui connut de modestes débuts en France. Mais ce furent surtout Jeunesse (1892) et « La Vie Simple » (1895) qui le firent connaître à un large public et hors des frontières françaises. Puis viennent L’évangile et la vie (1896), Auprès du foyer (1896) et en 1897 Sois un homme. La maladie, puis la mort de son fils en 1899 lui inspirent L’Ami, paru en 1902, merveilleux ouvrage de réconfort dans l’épreuve, d’enseignements humains et fruit parfois poétique d’une grande sagesse. Le lendemain de la mort de son fils.

C’est en 1904, qu’à la demande du Président Theodore Roosevelt qui avait lu une traduction de « La Vie Simple », que Charles Wagner s’embarque pour une tournée aux États-Unis ; il y restera 2 mois et en tirera un livre Vers le cœur de l’Amérique qui décrit son expérience.

C’est avec les bénéfices de sa collecte de fonds lors de cette tournée américaine que Charles Wagner pourra financer la construction du « Foyer de l’Âme », la paroisse libérale indépendante dont il caressait le projet depuis longtemps.

Mais c’est en France, qui vit les tribulations de la séparation entre l’Église et l’État, que Charles Wagner déploie toutes ses énergies pour éviter les schismes entre églises protestantes. À l’assemblée de Jarnac, en 1906, il prie les réformés de ne pas céder aux démons de la désunion. Son merveilleux discours resta sans effets. La désunion consommée, il finira par rejoindre le synode libéral en 1916.

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