1 C’était en la douzième année de Nabuchodonosor,b qui régna sur les Assyriens à Ninive la grande ville. Arphaxad régnait alors sur les Mèdes à Ecbatane.c
a Le texte de la Vulg. est assez différent du texte grec. On donne ici en notes ses additions les plus significatives et, en marge, un repérage approximatif de sa numérotation des vv., là où elle diffère du grec.
b Nabuchodonosor, roi de Babylone (604-562 av. J.-C.), ne fut jamais appelé « roi d’Assur » et ne régna pas à Ninive, détruite depuis 612 Par son père, Nabopolassar. Sur les libertés du récit avec l’histoire, voir l’Introd. — Nabuchodonosor est ici le type du souverain puissant et impie, adversaire du peuple de Dieu.
c Arphaxad est inconnu de l’histoire. Son nom a fait penser à Phraorte (675-653), fondateur du royaume de Médie dont Ecbatane (aujourd’hui Hamadan) fut la capitale.
5 Or, vers cette époque, le roi Nabuchodonosor livra bataille au roi Arphaxad dans la grande plaine située sur le territoire de Ragau.
d Les hauts plateaux de l’Iran occidental.
e L’auteur veut sans doute désigner l’Élymaïde, province occidentale de l’Empire perse, cf. 1 M 6.1. — L’« Hydaspe » doit être le Choaspès, qui passe dans la plaine de Suse.
f Ce nom désigne probablement les Chaldéens.
7 Nabuchodonosor, roi des Assyriens, envoya un message à tous les habitants de la Perse, à tous ceux de la région occidentale, de la Cilicie, de Damas, du Liban, de l’Anti-Liban, à tous ceux de la côte,
g Le texte a énuméré tous les vassaux ou amis de Nabuchodonosor.
h Littéralement « un homme seul », réduit à chercher de toutes parts des appuis ; à moins qu’il ne faille comprendre « un homme de rien ».
i Littéralement « toute la terre ». L’expression, fréquente dans Jdt, ou bien désigne la région considérée dans le contexte (= « tout le pays »), ou bien est un trait d’emphase.
j À la liste des vv. 7-11 s’ajoutent maintenant Moab, Ammon et la Judée. — L’expression « les frontières des deux mers » est une façon d’exprimer une domination universelle, comp. Ps 72.8 ; Mi 7.12 ; Za 9.10.
13 Avec ses propres forces, il livra bataille au roi Arphaxad en la dix-septième année et, dans ce combat, le vainquit. Il culbuta toute son armée, sa cavalerie, ses chars,
16 Il s’en retourna ensuite avec ses troupes et l’immense foule qui s’était jointe à eux, incommensurable cohue d’hommes armés. Alors, dans l’insouciance, ils s’adonnèrent à la bonne chère, lui et son armée, cent vingt jours durant.