Mais peut-être vas-tu maintenant opposer à l’affirmation de notre foi orthodoxe une objection, fruit de ta perfidie hétérodoxe : Il est une phrase, nous diras-tu, où le Christ avoue son indigence : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, s’il ne le voit faire au Père » (Jean 5.19), et là, il nous laisse entendre qu’il n’est pas vrai Dieu.
Oui, si l’indignation des Juifs, qui avait deux motifs[48], n’avait pas exigé une réponse à double sens, on serait en droit de voir ici un aveu d’impuissance, si le Fils ne peut rien faire de lui-même s’il ne le voit faire au Père. Or les Juifs accusaient le Christ de violer le sabbat et n’acceptaient pas de le reconnaître égal à Dieu, après l’avoir entendu proclamer Dieu son Père[49]. Si le Christ répond par une seule phrase à leur double reproche, crois-tu alors que la vérité de ce que nous avons dit puisse être estompée par l’humble aveu contenu dans cette réplique ?
[48] Il a violé le sabbat et appelé Dieu son Père.
[49] Cf. Jean 5.16-18.
Nous avons déjà expliqué ce passage dans un autre livre[50] ; cependant, puisque non seulement cela ne fait de tort à personne de réfléchir sur sa foi, mais qu’au contraire cela permet de mieux aimer Dieu, revenons sur ce passage, il en vaut la peine.
[50] Cf. Livre VII, chap. 15-17.
Or voici d’abord la raison qui obligeait le Christ à répondre à ses adversaires : « C’est pourquoi les Juifs harcelaient Jésus et cherchaient à le tuer, parce qu’il faisait ces merveilles le jour du sabbat » (Jean 5.16). Leur colère s’était enflammée au point qu’ils désiraient le tuer parce qu’il avait accompli des miracles le jour du sabbat. Mais voyons aussi ce que le Seigneur leur répond : « Mon Père travaille en ce moment même, et moi aussi, je travaille » (Jean 5.17). Je t’en prie, hérétique, montre-moi donc l’œuvre du Père ! Tout en effet, est par le Fils et dans le Fils, les créatures visibles et les êtres invisibles[51]. Et toi qui tiens ta sagesse d’une autre source que l’Evangile, quelque doctrine secrète a dû te mettre au courant de ce que sont les œuvres du Père, et tu es donc à même de nous montrer le Père en pleine action !
[51] Cf. Colossiens 1.16.
Mais si le Père travaille dans le Fils, selon ce que celui-ci en personne nous certifie : « Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas moi-même, mais le Père qui demeure en moi, accomplit lui-même ses œuvres » (Jean 14.10), vois-tu le sens de cette parole : « Mon Père travaille en ce moment même » ? Le Christ nous parle ainsi pour nous faire comprendre que la puissance de la nature du Père est en lui, une nature qui s’est servie de sa puissance pour travailler le jour du sabbat. En effet, puisque le Père agit à travers l’action du Fils, de toute évidence, le Fils agit sous l’action du Père. Et c’est pourquoi il affirme : « Mon Père travaille en ce moment même ». Ainsi l’œuvre qui s’accomplit sous leurs yeux et qui découle de ses propres paroles et de ses actions, doit être considérée comme étant en lui l’œuvre de la nature de son Père. Car cette expression : « Travaille en ce moment même » bloque en un seul et même instant sa parole et le temps où agit le Père. Ainsi on a tout lieu de croire que l’œuvre du Père n’est pas autre que celle qu’il accomplit. Car si le « Père travaille en ce moment même », cette œuvre du Père s’accomplit à l’instant où le Fils parle.
Et pour que notre foi ne se retranche pas de l’espérance en la vie éternelle en ne reconnaissant que le Père, le Christ ajoute aussitôt : « Et moi aussi, je travaille », nous montrant ainsi que le travail que le Père accomplit en ce moment, le Fils aussi l’accomplit. De la sorte, il achemine notre foi vers sa perfection : le moment où le Père agit coïncide avec le temps où le Fils agit, et ce qui est fait par le Père est fait aussi par le Fils, ce qui empêche de confondre le Père et le Fils en une personne unique.
Mais la colère de ceux qui l’écoutent a deux motifs, car on lit à la suite : « Sur quoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, car, non content de violer le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant ainsi l’égal de Dieu » (Jean 5.18). Je le rappelle à nouveau ici : au jugement de l’évangéliste et d’après ce qu’on reconnaît d’ordinaire pour vrai chez la race humaine, le fils possède une nature semblable à celle de son père ; or si leur nature est semblable, c’est qu’elle est la même, car dans une naissance, le fils ne tire pas d’ailleurs ce qu’il est, et tout être engendré n’est pas étranger à celui qui l’engendre : pour être ce qu’il est, il doit exister à partir d’un être de même nature.
Voyons donc la réponse du Seigneur à cette double indignation : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, s’il ne le voit faire au Père. Et tout ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement » (Jean 5.19).
Si ces lignes sont données hors de leur contexte, nous leur faisons violence en leur imposant une interprétation personnelle et en les comprenant de travers. Mais si la réponse du Seigneur correspond bien au motif de l’indignation des Juifs, eh bien, notre foi interprète justement l’enseignement du Christ et nos paroles ne sont pas celles de l’absurde hérétique qui défend les errements de son impiété.
Cherchons donc si la réponse du Christ correspond bien à l’accusation qui lui est faite de travailler le jour du sabbat. « Le Fils, dit-il, ne peut rien faire de lui-même s’il ne le voit faire au Père » (Jean 5.19). Il avait dit plus haut : « Le Père travaille en ce moment même, et moi aussi, je travaille » (Jean 5.17). Si ce que le Fils accomplit, il le fait sous l’action du Père, par la puissance de la nature du Père qu’il porte en lui et qui travaille en ce moment même, le jour du sabbat, alors l’œuvre du Fils qui manifeste la puissance de Faction du Père, est exempte de tout reproche. L’expression : « ne peut rien » n’est pas à mettre au compte d’une impuissance du Fils, mais elle se réfère à celui qui est à sa source : le Fils ne peut rien faire s’il ne le voit faire au Père. Ce n’est pas qu’avoir vu ce que fait le Père lui donne la puissance d’agir. Et puisque voir ne lui donne pas cette puissance, ne pouvoir faire sans voir ne porte pas atteinte à la nature du Fils, mais cette indication sur la vision que le Fils a de son Père, nous montre celui qui est à sa source. Par ces mots : « s’il ne le voit », il souligne que la vision permet de prendre conscience d’une réalité, tout comme il disait : « Je vous le dis, levez les yeux et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson » (Jean 4.35).
C’est donc dans la conscience d’avoir en lui la nature de son Père, cette nature qui travaille en lui quand il travaille, et c’est aussi pour qu’on ne s’imagine pas que le Maître du sabbat ait violé le sabbat, que le Seigneur affirme : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, s’il ne le voit faire au Père » (Jean 5.19). Il montre ainsi que son action découle de la conscience d’avoir en lui la nature de celui qui agit en lui, puisque, si lui, il travaille le jour du sabbat, c’est que le Père travaille en ce moment même, le jour du sabbat.
Mais la parole suivante répond à la colère suscitée par l’autre sujet de leur indignation : « Tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement » (Jean 5.19). Reproche au Fils de Dieu sa faiblesse, enlève lui aussi l’égalité de sa nature avec le Père, si le Fils ne fait pas aussi tout ce que fait le Père, si quelque distinction est à établir entre la puissance de son Père et la sienne, entre l’activité de son Père et la sienne, s’il ne mérite pas un honneur égal, puisqu’il a en propre une égale nature et une égale puissance. Car lui-même l’affirme par la suite : « Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5.23). Allons, dissocie leur égalité, quand l’honneur qu’on leur rend n’est pas différent ! Mets en doute la nature divine du Fils, quand le Père et le Fils agissent avec une même puissance !
Oui, pourquoi t’emparer de cette répartie du Christ pour vilipender sa divinité ? Le Christ explique pourquoi il travaille le jour du sabbat : il ne peut rien faire de lui-même, s’il ne l’a vu faire au Père. C’est pour manifester son égalité avec le Père qu’il affirme faire tout ce que fait le Père. Maintiens que sa réponse concernant le sabbat est un argument pour lui reprocher la faiblesse de sa nature, si le Fils ne fait pas comme le Père tout ce que fait celui-ci. Mais si « tout ce que » veut dire : tout sans exception, comment imaginer en lui de la faiblesse, puisque le Fils, lui aussi, peut tout ce dont le Père est capable ? Ou bien comment nier leur égalité sous prétexte d’impuissance, puisqu’un seul et même honneur est demandé pour tous les deux ? Si la puissance déployée dans l’action est la même, si l’honneur dans le culte qu’on doit leur rendre est le même, je ne vois pas pourquoi on décrierait le Christ en lui prêtant une nature débile, puisque dans le Père et dans le Fils on constate même puissance dans l’agir, et même égalité dans l’honneur rendu !
Nous avons interprété ce passage d’après l’évidence même des faits ; toutefois, nous constatons que l’impiété se sert de la parole du Seigneur : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, s’il ne le voit faire au Père » (Jean 5.19), pour dénigrer la nature de Dieu le Fils, alors qu’elle devrait y voir la conscience qu’a celui-ci de posséder en lui la nature de son Père : ce pourquoi, s’appuyant sur l’exemple de son Père, il travaille le jour du sabbat. Aussi, pour que l’hérésie n’ait plus à utiliser à ses fins ce texte, il nous faut présenter un autre passage où le Seigneur s’exprime ainsi : « Je ne fais rien de moi-même, mais ce que le Père m’a enseigné, je le dis. Et celui qui m’a envoyé est avec moi. Il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît » (Jean 8.28-29).
Comprends-tu ce que cela veut dire : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, s’il ne le voit faire au Père » ? Saisis-tu quelle est la réalité mystérieuse qui sous-tend cette affirmation : « Je ne fais rien de moi-même », et encore : « il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît » ? Car si le Christ ne fait rien de lui-même parce que le Père demeure en lui, comment expliquer à l’inverse que si le Père ne le laisse pas seul, c’est parce qu’il fait ce qui lui plaît ? Hérétique, l’antinomie qui ressort de ces textes n’est guère conciliable avec ta pensée : le Christ ne peut rien faire si le Père qui est en lui, ne lui montre, et par ailleurs, si le Père demeure en lui, c’est parce qu’il fait toujours ce qui lui plaît[52] ! Mais s’il ne peut rien faire de lui-même, étant donné que le Père demeure en lui, comment aurait-il mérité que le Père demeure en lui parce qu’il fait ce qui lui plaît ? Car on n’a aucun mérite à ne pas faire de soi-même ce que l’on fait. A l’inverse, comment les actions du Fils plairaient-elles au Père, puisque c’est le Père qui, dans le Fils accomplit ces actions ?
[52] Cf. Jean 5.19 ; 14.10.
Hérésie, te voilà dans l’embarras ! La conviction solidement assurée de notre foi te ferme la bouche ! Le Fils agit-il ou n’agit-il pas ? S’il n’agit pas, comment le Père se plairait-il dans l’œuvre du Fils ? Mais s’il agit, comment fait-il des actions qu’il ne fait pas de lui-même ? Car ici, il aurait à son compte d’avoir fait ce qui plaît au Père, et là, il n’aurait aucun mérite d’avoir accompli des actes qu’il n’a pas fait de lui-même.
Mais voilà bien cette unité de nature que tu rejettes : le Fils agit par lui-même, mais il n’agit pas de lui-même ; il n’agit pas de lui-même pour que le Père agisse par lui. Vois le Fils qui agit et le Père qui agit par lui. Le Fils n’agit pas de lui-même parce que son dessein est de nous révéler le Père qui demeure en lui. Il agit par lui-même, puisque, en raison de sa naissance comme Fils, il fait ce qui plaît au Père.
Si son action n’avait pas pour but de faire ce qui plaît au Père, c’est vrai, il ferait preuve de faiblesse en n’agissant pas de lui-même. Et même, il n’aurait pas une même nature avec le Père s’il ne faisait pas ce que fait le Père, et ce en quoi il se complaît, s’il n’agissait pas par lui-même, mais préparé à l’action par le Père qui demeure en lui.
Sans doute, en demeurant en lui, le Père l’enseigne, et en agissant, le Fils n’agit pas de lui-même, mais, tout en n’agissant pas de lui-même, c’est tout de même lui qui agit, lorsqu’il fait le bon plaisir du Père. Ainsi l’on voit que celui qui agit est en possession de l’unique nature divine : le Fils qui travaille ne travaille pas de lui-même, et le Père qui n’a pas travaillé lui-même, a pourtant travaillé.
Ajoute encore à cela le texte dont tu te sers pour reprocher au Fils une prétendue faiblesse : « Tout ce que me donne le Père, vient à moi. Et celui qui vient à moi, je ne le repousse pas, car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais celle du Père qui m’a envoyé » (Jean 6.37-38).
Peut-être le Fils ne jouit-il pas d’une volonté libre et la faiblesse de sa nature lui impose-t-elle cette contrainte ! Assurément, il est sous le coup d’une contrainte extérieure et non pas libre de vouloir, puisqu’il ne repousse pas ceux qui lui ont été donnés par le Père et qui viennent à lui ! Au contraire, le Seigneur nous révèle ici le mystère de son unité avec le Père, puisqu’il ne repousse pas ceux qui lui sont donnés, puisqu’il fait non sa volonté, mais celle du Père qui l’a envoyé ; aussi reprend-t-il dans la même ligne, s’adressant aux Juifs qui murmuraient, et il affermit notre pensée par ces mots : « Quiconque entend le Père et reçoit son enseignement, vient à moi. Non que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. En vérité, je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6.45-47).
Je te demanderai tout d’abord : Où le Père a-t-il été entendu ? Où a-t-il instruit ceux qui l’écoutaient ? Mais personne ne voit le Père, sinon celui qui vient de Dieu ! Comment pourrait-on entendre celui que personne ne voit ? Or c’est celui qui entend le Père qui vient au Fils. Et puisque c’est le Fils que l’on entend et qui enseigne, il nous montre ainsi qu’il possède en lui la nature qui appartient en propre au Père qui parle et qui enseigne ; de la sorte, l’écoute de l’enseignement du Fils doit être compris comme étant l’écoute de la doctrine du Père.
En effet, puisque personne n’a vu le Père, celui qui vient au Fils a dû, pour venir à lui, entendre le Père et avoir été instruit par lui ; par là, nous sommes invités à comprendre pourquoi le Père enseigne par la bouche du Fils, et pourquoi l’on entend le Père que personne ne peut voir, lorsqu’on se trouve en présence du Fils. Car celui-ci, par sa naissance parfaite, possède en lui ce qu’a de spécifique la nature de son Père. C’est donc dans le désir d’attester le plein pouvoir de son Père que Dieu, le Fils unique, sans que cela porte atteinte à l’unité de sa nature, ne repousse pas ceux que lui donne le Père, et ne fait pas sa volonté, mais celle de celui qui l’a envoyé[53]. Ce n’est pas qu’il ne veuille ce qu’il fait, ce n’est pas qu’on ne perçoive sa parole lorsqu’il enseigne ! Non, mais il nous montre sous ce qui caractérise une nature divine identique, à la fois celui qui l’envoie, et lui, l’envoyé, puisqu’il nous montre que son vouloir, son agir et son langage, sont la volonté, les œuvres et les paroles de son Père.
[53] Cf. Jean 6.37-38.
Mais le Christ nous montre sans qu’il soit possible d’en douter qu’il jouit d’une volonté libre, puisqu’il nous dit : « Comme le Père ressuscite les morts et les rend à la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut » (Jean 5.21). Alors qu’il avait relevé dans le Père et dans le Fils une égalité de force, de puissance et de dignité, il manifeste ici qu’ils jouissent aussi de liberté dans leur volonté. Il avait prouvé leur unité, ici, il souligne l’attachement du Fils à la volonté du Père. Car le Fils fait ce que veut le Père. Or qui dit : « faire » dit plus qu’obéir à la volonté de quelqu’un ; car obéir à la volonté suppose une contrainte extérieure, tandis que faire la volonté de quelqu’un caractérise l’unité que l’on a avec lui, si l’acte que l’on pose est volontaire. Quand le Fils fait la volonté du Père, il nous enseigne que, par suite de leur nature identique, la volonté de sa nature coïncide avec celle du Père, puisque tout ce qu’il fait est la volonté du Père.
Le Fils veut parfaitement tout ce que veut le Père, et la volonté qui vient de leur nature unique, n’offre aucun désaccord. Car le Fils nous manifeste quelle est la volonté du Père, lorsqu’il affirme : « Or c’est la volonté de mon Père que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle, et que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6.40). Ecoute maintenant si la volonté du Fils n’est pas en plein accord avec celle du Père : « Père, je veux que ceux que tu m’as donnés, soient eux aussi avec moi, là où je suis » (Jean 17.24). Il n’y a donc pas à en douter : le Fils a une volonté. Car si le Père veut que ceux qui croient au Fils aient la vie éternelle, le Fils aussi veut que ceux qui croiront en lui soient là où il est.
A moins peut-être, qu’habiter avec le Christ ne soit pas l’éternité, ou que le Christ n’ait pas accordé à ceux qui croiraient en lui une vie éternelle parfaite et bienheureuse, lorsqu’il nous dit : « Nul ne connaît le Fils, si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Matthieu 11.27). Ne serait-ce pas du ressort de la liberté de sa volonté, de vouloir nous accorder de percevoir ce Père caché ? Ainsi nous est manifesté dans les relations entre le Père et le Fils, la naissance du Fils et l’unité de deux personnes : car le Fils est libre dans sa volonté de telle manière que, tout en agissant volontairement, il fait la volonté de son Père.