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Bible de Jérusalem

Actes 2.5-12

5 Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévotsb de toutes les nations qui sont sous le ciel.

b « des hommes dévots » Sin. Le texte occ. « Or les Juifs qui résidaient à Jérusalem étaient des hommes venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. » Les autres textes combinent « hommes dévots » et « Juifs ».

6 Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome.c

c La glossolalie utilisait des mots en langues étrangères pour chanter les louanges de Dieu, v. 11 ; cf. 1 Co 14.2. Luc voit dans ce parler en toutes langues du monde la restauration de l’unité perdue à Babel, cf. Gn 11.1-9, symbole et anticipation merveilleuse de la mission universelle des apôtres.

7 Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? 8 Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? 9 Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d’Asie, 10 de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, 11 tant Juifs que prosélytes,d Crétois et Arabes,e nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu ! »

d Les « prosélytes » sont ceux qui, non juifs d’origine, ont embrassé la religion juive et accepté la circoncision, et sont ainsi devenus membres du peuple élu ; voir encore 6.5 ; 13.43 ; Mt 23.15. « Juifs » et « prosélytes » ne sont donc pas de nouvelles dénominations de peuples ces mots qualifient ceux qu’on vient d’énumérer.

e Cette énumération des peuples du monde méditerranéen, qui va en gros de l’est à l’ouest et du nord au sud, s’inspire sans doute d’un ancien calendrier astrologique, connu par ailleurs, où les peuples étaient rattachés aux signes du zodiaque et énumérés selon leur ordre. Luc l’aura adopté comme une description commode de l’oikoumenè d’alors. La mention de la Judée s’explique mal et a suscité dès l’Antiquité plusieurs essais de correction.

12 Tous étaient stupéfaits et se disaient, perplexes, l’un à l’autre : « Que peut bien être cela ? »