19 Quand les deux Anges arrivèrent à Sodome sur le soir, Lot était assis à la porte de la ville. Dès que Lot les vit, il se leva à leur rencontre et se prosterna, face contre terre.
t Ce récit se relie au chap. 18, où il est préparé, 18.16-32. Le même mystère enveloppe les protagonistes les « deux Anges » de 19.1 sont les « hommes » qui étaient partis d’auprès d’Abraham, 18.22, 33. L’addition de l’intercession d’Abraham réduit leur nombre à deux, v. 1, puisque Yahvé est resté avec Abraham, 18.22b-33a. Le reste du chapitre parle encore d’« hommes », sauf au v. 15. Ils parlent, ou on leur parle, tantôt au pluriel et tantôt au singulier comme représentants de Yahvé, qui n’intervient pas en personne. Dans ce vieux texte s’affirment déjà le caractère moral de la religion d’Israël et le pouvoir universel de Yahvé. La terrible leçon sera souvent évoquée, voir en particulier Dt 29.22 ; Isa 1.9 ; 13.19 ; Jr 49.18 ; 50.40 ; Am 4.11 ; Sg 10.6-7 ; Mt 10.15 ; 11.23-24 ; Lc 17.28s ; 2 P 2.6 ; Jude 7.
4 Ils n’étaient pas encore couchés que la maison fut cernée par les hommes de la ville, les gens de Sodome, depuis les jeunes jusqu’aux vieux, tout le peuple sans exception.
u Le vice contre nature, qui tire son nom de ce récit, était abominable aux Israélites, Lv 18.22, et puni de mort, Lv 20.13, mais il était répandu autour d’eux, Lv 20.23. Cf. Jg 19.22s.
6 Lot sortit vers eux à l’entrée et, ayant fermé la porte derrière lui,
v L’honneur d’une femme avait alors moins de prix, 12.13, cf. 12.10, que le devoir sacré de l’hospitalité.