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Bible de Jérusalem

Jean 1.29

29 Le lendemain, il voit Jésus venir vers lui et il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.u

u Le « péché » (au singulier) par excellence, c’est de refuser de reconnaître le Christ pour l’envoyé de Dieu, 15.22, 24 ; 16.9 ; 8.21, lui qui est venu nous révéler la « vérité », 8.32 ; c’est être « aveugle » au point de ne pas savoir quelle est la volonté de Dieu sur l’homme, 9.39-41 ; Mt 15.14 ; 23.16-26 ; Rm 2.17-24, en rejetant le nouveau Moïse, 9.28-34. Comme le Serviteur souffrant, Isa 42.1-4, cf. 1.59, comparé à un agneau mené à l’abattoir, Isa 53.7, il « porte le péché des multitudes » et intercède pour elles, Isa 53.4-5, 10-12. Certains ont alors pensé que le terme « agneau » était une mauvaise traduction d’un original hébreu signifiant aussi « serviteur ». — La tradition johannique connaît peut-être l’interprétation targumique de la « ligature » d’Isaac, Gn 22.2, 6-9, cf. Rm 8.32, et voit en Isaac une figure du Christ, cf. 3.16, 8.56. — Pour Jn, Jésus est aussi l’« Agneau » pascal, 18.28 ; 19.36, qui, par sa mort, reçoit domination sur les hommes, 12.31 ; Ap 5.12, et donc enlève le « péché » du monde. — Pour la première épître de Jean, Jésus est venu ôter nos péchés comme ceux du monde entier, 1 2.2 ; 3.5.