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Bible de Jérusalem

Psaumes 2.6

6 « C’est moi qui ai sacré mon roi
sur Sion, ma montagne sainte. »e

e La « montagne de Dieu » était d’abord le Sinaï, Ex 3.1 ; 18.5, où Moïse avait rencontré Dieu et reçu de lui la Loi, Ex 24.12-18 ; Dt 33.2 ; cf. 1 R 19.8. Quand Salomon eut bâti le Temple sur la colline de Sion, 2 S 5.9, celle-ci devint l’unique montagne où Dieu résidait, où l’homme « montait » pour l’entendre et l’adorer, cf. Dt 12.2-3, et elle donna son nom à toute la ville de Jérusalem, cité du roi messianique où se rassembleront les peuples, Ps 48.1 ; Isa 2.1-3 ;11.9 ; 24.23 ; 56.7 ; Jl 3.5 ; Za 14.16-19 ; cf. He 12.22 ; Ap 14.1 ; 21.1.

Psaumes 40.9

9 de faire tes volontés ;q
mon Dieu, j’ai voulu ta loi
au profond de mes entrailles.

q L’obéissance vaut mieux que le sacrifice, 1 S 15.22. Les prophètes ont souvent mis Israël en garde contre des pratiques qui n’engageaient pas le cœur, Am 5.21, cf. Gn 8.21, ou contre une confiance présomptueuse en la présence de Dieu en son Temple, cf. Jr 7.3-4. Dans le judaïsme qui suit l’Exil, quelle que soit encore l’importance du Temple comme signe du salut, Za 1.16, le culte intérieur s’affine de plus en plus et les dispositions du cœur, la prière, l’obéissance, l’amour, prennent elles-mêmes valeur de culte, Ps 50 ; 51.19 ; 69.31-32 ; 141.2 ; Pr 21.3 ; cf. aussi Tb 4.11 ; Si 34.18—35.10. Cette évolution prépare la survivance du judaïsme après la destruction du Temple et se poursuivra dans le NT, Rm 1.9 ; 12.1.