8 qui apaises le fracas des mers,
le fracas de leurs flots,
et la rumeur des peuples.
13 toi qui fendis la mer par ta puissance,
qui brisas les têtes des monstres sur les eaux ;
14 toi qui fracassas les têtes de Léviathanh
pour en faire la pâture des bêtes sauvages,i
h Allusion au passage de la mer des Roseaux et à la défaite des Égyptiens, Ex 14.15s ; cf. Ez 29.3 ; 32.4.
i « des bêtes sauvages », litt. « au peuple, aux bêtes sauvages ».
17 Les eaux te virent, ô Dieu,
les eaux te virent et furent bouleversées,
les abîmes aussi s’agitaient.
10 C’est toi qui maîtrises l’orgueil de la mer,
quand ses flots se soulèvent, c’est toi qui les apaises ;
11 c’est toi qui fendis Rahabl comme un cadavre,
dispersas tes adversaires par ton bras puissant.
l Nom d’un monstre mythique personnifiant le chaos marin, cf. Jb 7.12 ; il désigne parfois aussi l’Égypte, Ps 87.4, cf. Isa 30.7.
3 Les fleuves déchaînent, ô Yahvé,
les fleuves déchaînent leur voix,
les fleuves déchaînent leur fracas ;
4 plus que la voix des eaux innombrables,
plus superbe que le ressacm de la mer ;
superbe est Yahvé dans les hauteurs.
m Ces arrêts divins (au pluriel dans l’hébr.) constituent la Loi révélée, aussi immuable que l’univers physique, fondement du règne définitif de Yahvé en Israël comme dans la création.
7 À ta menace, elles prennent la fuite,
à la voix de ton tonnerre, elles s’échappent ;
26 là des navires se promènent
et Léviathan que tu formas pour t’en rire.
29 Il ramena la bourrasque au silence
et les flots se turent.