Les Pseavmes

Psaume 126.

Quand Dieu fit rentrer à Sion
(Théodore de Bèze)

Le peuple, retournant de captivité, remercie Dieu et le prie d'achever la libération. Il nous montre qu'après la détresse, la consolation est d'autant plus grande.

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— 1 —
1 Quand Dieu fit rentrer à Sion
Ceux de la déportation,
Ce fut un rêve, un bonheur tel
Qu’il semblait à tous irréel.
2 Nos bouches ne pouvaient suffire
Pour crier de joie et pour rire.
Les étrangers disaient aussi :
« Dieu fait merveilles pour ceux-ci ! ».
— 2 —
3 Oui, Dieu nous a donné beaucoup ;
Il nous a comblés tout dʼun coup.
Cʼest de Lui que nous recevons
Tout le bonheur que nous avons.
4 Seigneur, ramène toute entière
Ta famille encore prisonnière,
Comme les eaux vont au travers
Des pays tout secs et déserts.
— 3 —
5 Les semeurs ont la larme à lʼœil,
On sème souvent dans le deuil.
Ils verront, joyeux et contents,
La moisson mûrir en son temps.
6 Cʼest vrai quʼen douleur bien amère
Ils sèment leur semence chère,
Mais tout joyeux ils porteront
Les gerbes quʼils récolteront.

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