17 Yahvé parla à Moïse et dit :
t Dans une rédaction sacerdotale, le fond de la « loi de sainteté », 17-26, semble remonter à la fin de l’époque monarchique, et représenter les usages du Temple de Jérusalem. On y trouve des contacts évidents avec la pensée d’Ézéchiel qui apparaît ainsi comme le développement d’un mouvement préexilique. La sainteté est l’un des attributs essentiels du Dieu d’Israël, cf. 11.44-45 ; 19.2 ; 20.26 ; 21.8 ; 22.32s. L’idée première est celle de séparation, d’inaccessibilité, d’une transcendance qui inspire une crainte religieuse, Ex 33.20. Cette sainteté se communique à ce qui approche de Dieu ou lui est consacré les lieux, Ex 19.12 ; les temps, Ex 16.23 ; 23.4 ; l’arche, 2 S 6.7 ; les personnes, Ex 19.6, spécialement les prêtres, 21.6 ; les objets, Ex 30.29, etc. À cause de son rapport avec le culte, la notion de sainteté s’allie à celle de pureté rituelle la « loi de sainteté » est autant une « loi de pureté ». Mais le caractère moral du Dieu d’Israël a spiritualisé cette conception primitive la séparation du profane devient abstention du péché, et à la pureté rituelle s’unit la pureté de conscience, cf. la vision inaugurale d’Isaïe, Isa 6.3. Cf. 11.1.
2 Parle à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites. Tu leur diras :
Voici l’ordre qu’a donné Yahvé :
3 Tout homme de la maison d’Israël qui, dans le camp ou hors du camp, immolera taureau, agneau ou chèvre,
u Cf. 1.5. Ce texte projette au désert la loi d’unicité du sanctuaire promulguée par Dt 12.1-12 on ne peut immoler qu’à la Tente du Rendez-vous. Mais il n’envisage pas d’abattage profane, comme fait Dt 12.15-16. C’est le souvenir de la vieille coutume, cf. 1 S 14.32s ; Ac 15.29.
v Le mot hébreu signifie « bouc » et désigne des génies à forme animale, qui étaient censés hanter les lieux déserts et ruinés, Isa 13.21 ; 34.14. Azazel leur était assimilé, 16.8. Ici et en 2 Ch 11.15, le mot désigne avec mépris les faux dieux.
w Image classique de l’infidélité religieuse, voir Os 1-3.
8 Tu leur diras encore : Tout homme de la maison d’Israël ou tout étranger résidant parmi vous qui offre un holocauste ou un sacrifice
10 Tout homme de la maison d’Israël ou tout étranger résidant parmi vous qui mangera du sang, n’importe quel sang, je me tournerai contre celui-là qui aura mangé ce sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
x Autre explication « par la vie qui est en lui ». Mais cf. Dt 19.21.
13 Quiconque, enfant d’Israël ou étranger résidant parmi vous, prendra à la chasse un gibier, bête ou oiseau qu’il est permis de manger, en devra répandre le sang et le recouvrir de terre.
15 Quiconque, citoyen ou étranger, mangera une bête morte ou déchirée, devra nettoyer ses vêtements et se laver avec de l’eau ; il sera impur jusqu’au soir, puis il sera pur.
18 Yahvé parla à Moïse et dit :
y Après une introduction, vv. 1-5, le noyau de ce chap., vv. 6-18, interdit les unions entre consanguins, et définit ainsi les limites de la famille. Les vv. 19-23 ajoutent des interdictions variées ; les vv. 24-30 forment une exhortation finale. Le chap. présente donc une certaine unité. Il est plus proche du Dt que le reste de la loi de sainteté.
2 Parle aux Israélites ; tu leur diras :
Je suis Yahvé votre Dieu.z
z Cette affirmation, sous sa forme complète ou sous sa forme abrégée, « je suis Yahvé », revient comme un refrain dans ce chap. et les suivants. Elle donne son sens à toute la loi de sainteté Yahvé est le Dieu d’Israël qu’il a fait sortir d’Égypte, 19.36 ; 22.33, il est le Dieu saint, 19.1 ; 20.26 ; 21.8, qui sanctifie son peuple, 20.8 ; 21.8, 15 ; 22.9, 32 ; cf. 20.7.
Je suis Yahvé votre Dieu.
Je suis Yahvé.
6 Aucun de vous ne s’approchera de sa proche parentea pour en découvrir la nudité.b Je suis Yahvé.
a Littéralement « de la chair de son propre corps ». La parenté s’exprime en hébreu par l’image d’une identité de sang, de chair, voire d’os (Jg 9.2), identité qui se trouve réalisée éminemment dans l’union de l’homme et de la femme. Ainsi les interdits qui suivent, qu’ils résultent de la parenté naturelle ou de la parenté par alliance (vv. 8, 14, 16), se ramènent tous à la prohibition de l’inceste une chair ne se féconde pas elle-même.
b Désignation des rapports sexuels.
7 Tu ne découvriras pas la nudité de ton père ni la nudité de ta mère. C’est ta mère, tu ne découvriras pas sa nudité.
8 Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton père, c’est la nudité même de ton père.
9 Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, qu’elle soit fille de ton père ou fille de ta mère. Qu’elle soit née à la maison, qu’elle soit née au-dehors, tu n’en découvriras pas la nudité.
10 Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de ton fils ; ni celle de la fille de ta fille. Car leur nudité, c’est ta propre nudité.
11 Tu ne découvriras pasc la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C’est ta sœur, tu ne dois pas en découvrir la nudité.
c « Tu ne découvriras pas » grec ; omis par hébr.
12 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ton père, car c’est la chair de ton père.
13 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ta mère, car c’est la chair même de ta mère.
14 Tu ne découvriras pas la nudité du frère de ton père ; tu ne t’approcheras donc pas de son épouse, car c’est la femme de ton oncle.
15 Tu ne découvriras pas la nudité de ta belle-fille. C’est la femme de ton fils, tu n’en découvriras pas la nudité.
16 Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton frère, car c’est la nudité même de ton frère.
17 Tu ne découvriras pas la nudité d’une femme et celle de sa fille ; tu ne prendras pas la fille de son fils ni la fille de sa fille pour en découvrir la nudité. Elles sont ta propre chair,d ce serait un inceste.
d « ta chair » grec ; « son reste » (?) hébr.
18 Tu ne prendras pas pour ton harem une femme en même temps que sa sœur en découvrant la nudité de celle-ci du vivant de sa sœur.
19 Tu ne t’approcheras pas, pour découvrir sa nudité, d’une femme souillée par ses règles.
20 À la femme de ton compatriote tu ne donneras pas ton lit conjugal, tu en deviendrais impur.e
e L’adultère est ici condamné sous l’aspect de l’impureté rituelle.
21 Tu ne livreras pas de tes enfants à faire passer à Molek,f et tu ne profaneras pas ainsi le nom de ton Dieu. Je suis Yahvé.
f Ces sacrifices d’enfants que l’on « faisait passer » par le feu, c’est-à-dire qu’on brûlait, sont un rite cananéen condamné par la Loi, 20.2-5 ; Dt 12.31 ; 18.10. Ce rite s’était introduit en Israël, spécialement à Jérusalem, au brûloir de la vallée de Ben-Hinnom (la « Géhenne »), 2 R 16.3 ; 21.6 ; 23.10 ; Isa 30.33 ; Jr 7.31 ; 19.5s ; 32.35 ; Ez 16.21. — L’origine du mot Molek est phénicienne il désigne un type de sacrifice ; il fut d’ailleurs divinisé à Ugarit, où le nom paraît dans la liste des dieux. En Israël il a été compris comme un vocable divin, et un certain nombre de textes parlent de sacrifices offerts au dieu Molek (c’est-à-dire Melek , « le roi », vocalisé comme boshet , « la honte »).
22 Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.
23 Tu ne donneras ta couche à aucune bête ; tu en deviendrais impur. Une femme ne s’offrira pas à un animal pour s’accoupler à lui. Ce serait une souillure.
24 Ne vous rendez impurs par aucune de ces pratiques : c’est par elles que se sont rendues impures les nations que je chasse devant vous.
19 Yahvé parla à Moïse et dit :
g Ce chap. rassemble, sans ordre apparent, des prescriptions concernant la vie quotidienne, qui ne sont unifiées que par la référence répétée à Yahvé et à sa sainteté. Les liens avec le Décalogue sont apparents.
2 Parle à toute la communauté des Israélites. Tu leur diras :
Soyez saints, car moi, Yahvé votre Dieu, je suis saint.
3 Chacun de vous craindra sa mère et son père. Et vous garderez mes sabbats. Je suis Yahvé votre Dieu.
4 Ne vous tournez pas vers les idolesh et ne vous faites pas fondre des dieux de métal. Je suis Yahvé votre Dieu.
h Littéralement « des riens », cf. 26.1 ; Isa 2.8, etc.
5 Si vous faites pour Yahvé un sacrifice de communion, offrez-le de manière à être agréés.
9 Lorsque vous récolterez la moisson de votre pays, vous ne moissonnerez pas jusqu’à l’extrême bout du champ. Tu ne glaneras pas ta moisson,
11 i Nul d’entre vous ne commettra vol, dissimulation ou fraude envers son compatriote.
i Les vv. 11-18 règlent le comportement social, dominé par le commandement de l’amour du prochain, v. 18. Ces dispositions se retrouvent dans toutes les législations du Pentateuque.
j Il ne peut répondre en maudissant à son tour. Le mot hébr. signifie aussi « sourd ».
15 Vous ne commettrez point d’injustice en jugeant. Tu ne feras pas acception de personnes avec le pauvre ni ne te laisseras éblouir par le grand : c’est selon la justice que tu jugeras ton compatriote.k
k Comme la justice de Dieu, Ps 7.10, dont elle dérive, la justice de l’homme déborde largement les exigences de notre justice civique ou sociale. Elle implique une entière conformité au vouloir de Dieu, Gn 6.9 ; 7.1 ; 2 S 4.11 ; Jb 12.4 ; Isa 1.26 ; 3.10 ; 56.1 ; Dn 4.24 ; Os 14.10. Après l’exil elle se définira comme la fidélité à la Loi, Ps 1.6 ; 119.7 ; Pr 11.5 ; 15.9 ; Sg 1.1 ; Mt 3.15, etc. Ses exigences de perfection dans la vie quotidienne, dans les relations avec Dieu et les hommes, seront de plus en plus précises et intérieures, Ez 36.26-27, et Jésus insistera sur cet aspect, Mt 5.17, 20 ; cf. Rm 1.17.
l Par une accusation capitale injustifiée.
19 Vous garderez mes lois.
Tu n’accoupleras pas dans ton bétail deux bêtes d’espèce différente, tu ne sèmeras pas dans ton champ deux espèces différentes de graine, tu ne porteras pas sur toi un vêtement en deux espèces de tissu.m
m Cette prohibition est peut-être dirigée contre la magie qui se plaît aux mélanges bizarres.
20 Si un homme couche maritalement avec une femme, si celle-ci est la servante concubine d’un homme auquel elle n’a pas été rachetée et qui ne lui a pas donné sa liberté, le premier sera soumis à un dédommagementn mais ils ne mourront pas, car elle n’était pas libre.
n Sens probable d’un terme qui n’apparaît qu’ici dans la Bible (mais est connu des textes ultérieurs). La LXX a compris « ils subiront un châtiment » (mais la suite du paragraphe ne parle que du péché de l’homme).
23 Lorsque vous serez entrés en ce pays et que vous aurez planté quelque arbre fruitier, vous considérerez ses fruits comme si c’était son prépuce.o Pendant trois ans ils seront pour vous une chose incirconcise, on n’en mangera pas.
o La circoncision marquait à l’origine l’entrée dans la maturité, Gn 17.10, et l’homme incirconcis était impur. Par comparaison, les fruits d’un arbre trop jeune sont « incirconcis », impurs, avant leur consécration à Dieu.
26 Vous ne mangerez rien avec du sang ; vous ne pratiquerez ni divination ni incantation.
27 p Vous n’arrondirez pas le bord de votre chevelure et tu ne couperas pas le bord de ta barbe.
p Les vv. 27-28 interdisent des rites de deuil que l’on considère comme entachés de paganisme, cf. encore 21.5 ; Dt 14.1. Cependant leur pratique est largement attestée, Isa 3.24 ; Jr 16.6 ; 41.5 ; 47.5 ; 48.37 ; Am 8.10 ; Jb 1.20, et la mention de ces mêmes rites en Ez 7.18 montre que, malgré cette condamnation, ils continuèrent à être pratiqués, peut-être parce qu’on leur attribuait une signification religieuse de caractère pénitentiel, cf. Isa 22.12.
29 Ne profane pas ta fille en la prostituant ; ainsi le pays ne sera pas prostitué et rendu tout entier incestueux.
30 Vous garderez mes sabbats et révérerez mon sanctuaire. Je suis Yahvé.
31 Ne vous tournez pas vers les spectres et ne recherchez pas les devins, ils vous souilleraient. Je suis Yahvé votre Dieu.
32 Tu te lèveras devant une tête chenue, tu honoreras la personne du vieillard et tu craindras ton Dieu. Je suis Yahvé.
33 Si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas.
34 L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers au pays d’Égypte. Je suis Yahvé votre Dieu.
35 Vous ne commettrez point d’injustice en jugeant, qu’il s’agisse de mesures de longueur, de poids ou de capacité.
37 Gardez toutes mes lois et toutes mes coutumes, mettez-les en pratique. Je suis Yahvé.
20 Yahvé parla à Moïse et dit :
q Cette nouvelle section traite des sanctions et reprend de ce point de vue des prescriptions déjà faites.
2 Tu diras aux Israélites :
Quiconque, Israélite ou étranger résidant en Israël, livre de ses fils à Molek devra mourir. Les gens du pays le lapideront,
6 Celui qui s’adressera aux spectres et aux devins pour se prostituer à leur suite, je me tournerai contre cet homme-là et je le retrancherai du milieu de son peuple.
7 Vous vous sanctifierez pour être saints, car je suis Yahvé votre Dieu.
8 Vous garderez mes lois et vous les mettrez en pratique, car c’est moi Yahvé qui vous rends saints.
Quiconque maudira son père ou sa mère devra mourir. Puisqu’il a maudit son père ou sa mère, son sang retombera sur lui-même.
10 L’homme qui commet l’adultère avec la femmer de son prochain devra mourir, lui et sa complice.
r Ces mots sont répétés dans l’hébr. par dittographie.
11 L’homme qui couche avec la femme de son père a découvert la nudité de son père. Tous deux devront mourir, leur sang retombera sur eux.
12 L’homme qui couche avec sa belle-fille : tous deux devront mourir. Ils se sont souillés, leur sang retombera sur eux.
13 L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux.
14 L’homme qui prend pour épouses une femme et sa mère : c’est un inceste. On les brûlera, lui et elles, pour qu’il n’y ait point chez vous d’inceste.
15 L’homme qui donne sa couche à une bête : il devra mourir et vous tuerez la bête.
16 La femme qui s’approche d’un animal quelconque pour s’accoupler à lui : tu tueras la femme et l’animal. Ils devront mourir, leur sang retombera sur eux.
17 L’homme qui prend pour épouse sa sœur, la fille de son père ou la fille de sa mère : s’il voit sa nudité et qu’elle voie la sienne, c’est une ignominie. Ils seront exterminés sous les yeux des membres de leur peuple,s car il a découvert la nudité de sa sœur et il porterat le poids de sa faute.
s C’est le seul cas où la sanction prévue est un châtiment public.
t Grec et sam. ont le pluriel.
18 L’homme qui couche avec une femme pendant ses règles et découvre sa nudité : il a mis à nu la source de son sang, elle-même a découvert la source de son sang, aussi tous deux seront retranchés du milieu de leur peuple.
19 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ta mère ni celle de la sœur de ton père. Il a mis à nu sa propre chair, ils porteront le poids de leur faute.
20 L’homme qui couche avec la femme de son oncle paternel : il a découvert la nudité de celui-ci, ils porteront le poids de leur péché et mourront sans enfant.
21 L’homme qui prend pour épouse la femme de son frère : c’est une souillure, il a découvert la nudité de son frère, ils mourront sans enfant.
22 Vous garderez toutes mes lois, toutes mes coutumes, et vous les mettrez en pratique ; ainsi ne vous vomira pas le pays où je vous conduis pour y demeurer.
u On retrouve ici le vocabulaire de 18.24-30. Le v. 27 est une addition.
23 Vous ne suivrez pas les lois des nations que je chasse devant vous car elles ont pratiqué toutes ces choses et je les ai prises en dégoût.
C’est moi Yahvé votre Dieu qui vous ai mis à part de ces peuples.
26 Soyez-moi consacrés puisque moi, Yahvé, je suis saint, et je vous mettrai à part de tous ces peuples pour que vous soyez à moi.
27 L’homme ou la femme qui parmi vous serait nécromant ou devin : ils seront mis à mort, on les lapidera, leur sang retombera sur eux.
21 Yahvé dit à Moïse : Parle aux prêtres, enfants d’Aaron ; tu leur diras :
Aucun d’eux ne se rendra impur près du cadavrev de l’un des siens,
v Le contact des morts est un contact impur, Nb 6.9 ; 19.11-13 ; 31.19, cf. Ag 2.13. La même règle est donnée pour les prêtres en Ez 44.25-27 ; elle est plus sévère pour le grand prêtre, ici v. 11.
w Le mariage, qui fait de la femme la « chair » du mari, Gn 2.23, desserre son lien avec ses parents par le sang.
x Sens discuté. Le texte est probablement corrompu. Au début au lieu de baal , « mari », on lit libe `ulat ba `al , « pour une femme mariée ». C’est la contrepartie du v. précédent.
5 Ils ne se feront pas de tonsure sur la tête, ils ne se raseront pas le bord de la barbe et ne se feront pas d’incisions sur le corps.
7 Ils ne prendront pas pour épouse une femme prostituée et profanée, ni une femme que son mari a chassée, car le prêtre est consacré à son Dieu.y
y Une femme veuve n’est pas exclue comme elle l’est par Ez 44.22 (qui ne fait d’exception que pour la veuve d’un prêtre), et comme elle l’est ici pour le grand prêtre, v. 14.
8 Tu le traiteras comme un être saint car il offre la nourriture de ton Dieu. Il sera pour toi un être saint car je suis saint, moi Yahvé qui vous sanctifie.
9 Si la fille d’un homme qui est prêtre se profane en se prostituant, elle profane son père et doit être brûlée au feu.
10 Quant au prêtre qui a la prééminence sur ses frères, lui sur la tête duquel est versée l’huile d’onction et qui reçoit l’investiture en revêtant les habits sacrés, il ne déliera pas ses cheveux, il ne déchirera pas ses vêtements,
13 Il prendra pour épouse une femme encore vierge.
z En devenant « une seule chair » avec une femme qui n’est pas de la tribu choisie, le grand prêtre profanerait le sanctuaire et ferait couler un sang profane dans sa descendance.
16 Yahvé parla à Moïse et dit :
17 Parle à Aaron et dis-lui :
Nul de tes descendants, à quelque génération que ce soit, ne s’approchera pour offrir l’aliment de son Dieu s’il a une infirmité.a
a Dieu est le créateur du monde physique dans son intégrité. L’infirmité du prêtre, appelé à s’approcher de Dieu et à participer plus étroitement à sa sainteté, y contredirait.
22 Il pourra manger des aliments de son Dieu, choses très saintes et choses saintes,
24 Et Moïse le dit à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites.
22 Yahvé parla à Moïse et dit :
2 Parle à Aaron et à ses fils : qu’ils se consacrentb par les saintes offrandes des Israélites sans profaner mon saint nom ; à cause de moi ils doivent le sanctifier. Je suis Yahvé.
b Les offrandes du peuple, agréées par Dieu, sont devenues saintes et consacrent ceux qui les consomment. Ils doivent être en état de pureté.
Tout homme de votre descendance, à quelque génération que ce soit, qui s’approchera en état d’impureté des saintes offrandes consacrées à Yahvé par les Israélites, cet homme-là sera retranché de ma présence. Je suis Yahvé.
4 Tout homme de la descendance d’Aaron qui sera atteint de lèpre ou d’écoulement ne mangera pas des choses saintes avant d’être purifié. Celui qui aura touché tout ce qu’un cadavre aura rendu impur, celui qui aura émis du liquide séminal,
8 Il ne mangera pas de bête morte ou déchirée, il en contracterait l’impureté. Je suis Yahvé.
9 Qu’ils gardent mes observances et ne se chargent pas d’un péché : ils mourraient en les profanant, c’est moi Yahvé qui les ai sanctifiées.
10 Aucun laïc ne mangera d’une chose sainte : ni l’hôte d’un prêtre ni le serviteur à gages ne mangeront d’une chose sainte.
c Les « laïcs » sont définis ici par opposition à la famille du prêtre, qui, selon la conception ancienne, comprend aussi les esclaves.
15 Ils ne profaneront point les saintes offrandes qu’ont prélevées les Israélites pour Yahvé.
17 Yahvé parla à Moïse et dit :
18 Parle à Aaron, à ses fils, à tous les Israélites ; tu leur diras :
Tout homme de la maison d’Israël, ou tout étranger résidant en Israël, qui apporte son offrande à titre de vœu ou de don volontaire et en fait un holocauste pour Yahvé,d
d D’après la loi de sainteté, les holocaustes, aussi bien que les sacrifices de communion, peuvent être l’accomplissement d’un vœu ou une offrande spontanée, cf. 7.11.
21 Si quelqu’un offre à Yahvé un sacrifice de communion pour s’acquitter d’un vœu ou pour faire un don volontaire, de gros ou de petit bétail, l’animal devra, pour être agréé, être sans défaut ; il ne s’y trouvera aucune tare.
26 Yahvé parla à Moïse et dit :
27 Une fois né, un veau, un agneau ou un chevreau restera sept jours auprès de sa mère. Dès le huitième il pourra être agréé comme mets offert à Yahvé.
29 Si vous faites à Yahvé un sacrifice avec louange, faites-le de manière à être agréés :
31 Vous garderez mes commandements et les mettrez en pratique. Je suis Yahvé.
23 Yahvé parla à Moïse et dit :
e Après les conditions morales (18-20) et rituelles (21-22) des sacrifices, le chap. 23 définit le cycle liturgique. Sur les diverses fêtes, voir Ex 12.1 et Ex 23.14.
2 Parle aux Israélites ; tu leur diras :
(Les solennités de Yahvé auxquelles vous les convoquerez, ce sont là mes saintes assemblées.)
Voici mes solennités :
3 Pendant six jours on travaillera, mais le septième jour sera jour de repos complet, jour de sainte assemblée, où vous ne ferez aucun travail. Où que vous habitiez, c’est un sabbat pour Yahvé.
4 Voici les solennités de Yahvé, les saintes assemblées où vous appellerez les Israélites à la date fixée :
5 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, au crépuscule, c’est Pâque pour Yahvé,
f Les deux fêtes sont rapprochées et se suivent à des dates qui sont précisées, comme dans Nb 28.16-25. Elles semblent, à première vue, être plus étroitement réunies en Dt 16.1-8, mais le texte est composite.
9 Yahvé parla à Moïse et dit :
g Entre les Azymes et la fête des Semaines, la loi de sainteté introduit, à sa place dans la suite de l’année agricole, une offrande de la première gerbe (de la moisson des orges) ; c’est une nouvelle formulation de l’antique offrande des prémices, Ex 23.19 ; 34.26.
10 Parle aux Israélites ; tu leur diras :
Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne et quand vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre la première gerbe de votre moisson.
15 À partir du lendemain du sabbat, du jour où vous aurez apporté la gerbe de présentation, vous compterez sept semaines complètes.
21 Ce même jour vous ferez une convocation ; ce sera pour vous une sainte assemblée, vous ne ferez aucune œuvre servile. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants, où que vous habitiez.
22 Lorsque vous ferez la moisson dans votre pays, tu ne moissonneras pas jusqu’à l’extrême bord de ton champ et tu ne glaneras pas ta moisson. Tu abandonneras cela au pauvre et à l’étranger. Je suis Yahvé votre Dieu.
23 Yahvé parla à Moïse et dit :
24 Parle aux Israélites, dis-leur :
Le septième mois, le premier jour du mois,h il y aura pour vous jour de repos, appel en clameur, sainte assemblée.
h Le premier jour du mois (lunaire), la « nouvelle lune » ou « néoménie » était une fête célébrée chez les Israélites comme chez les Cananéens, 1 S 20.5, 24 ; Isa 1.13 ; Am 8.5, et qui le fut jusqu’à l’époque du NT, cf. Nb 28.11-15 ; Ez 46.6-7 ; Ne 10.34 ; Col 2.16. Les rituels de 23 et Nb 29.1-6 ne retiennent que la néoménie du septième mois (de l’année commençant au printemps), qui fut longtemps le premier mois (d’une année commençant à l’automne).
26 Yahvé parla à Moïse et dit :
27 D’autre part, le dixième jour de ce septième mois, c’est le jour des Expiations. Il y aura pour vous une sainte assemblée. Vous jeûnerez et vous offrirez un mets à Yahvé.
33 Yahvé parla à Moïse et dit :
34 Parle aux Israélites, dis-leur :
Le quinzième jour de ce septième mois il y aura pendant sept jours la fête des Tentes pour Yahvé.
37 Telles sont les solennités de Yahvé où vous convoquerez les Israélites, saintes assemblées destinées à offrir des mets à Yahvé, holocaustes, oblations, sacrifices, libations, selon le rituel propre à chaque jour,
39 D’autre part, le quinzième jour du septième mois, lorsque vous aurez récolté les produits du pays, vous célébrerez la fête de Yahvé pendant sept jours. Le premier et le huitième jour il y aura jour de repos.
i Ce texte est une addition postexilique qui insiste sur le caractère joyeux de la fête, dans l’esprit de Dt 16.13-16, et la rattache aux souvenirs du désert, v. 43.
C’est au septième mois que vous ferez cette fête.
44 Et Moïse décrivit aux Israélites les solennités de Yahvé.
24 Yahvé parla à Moïse et dit :
j Sauf les vv. 15-22 qui appartiennent à la loi de sainteté, le chap. 24 provient d’une rédaction sacerdotale postérieure, qui fixe des usages quotidiens (vv. 2-4) ou hebdomadaires (vv. 5-9) du Temple de Jérusalem, en se référant aux textes de la même rédaction en Ex 25. Une histoire, vv. 10-14 et 23, dans le genre de 10.1-5 ; 16.20 ; Nb 15.22-36, encadre ce que la loi de sainteté disait du blasphème et du talion.
2 Ordonne aux Israélites de t’apporter de l’huile d’olives broyées pour le candélabre, et d’y faire monter une flamme permanente.
k « Pur », rituellement ; ou bien « d’or pur »; de même pour la « table » au v. 6.
5 Tu prendras de la fleur de farine et tu en feras cuire douze gâteaux, chacun de deux dixièmes.
10 Le fils d’une Israélite, mais dont le père était égyptien, sortit de sa maison et, se trouvant au milieu des Israélites, il se prit de querelle dans le camp avec un homme qui était Israélite.
13 Yahvé parla à Moïse et dit :
14 Fais sortir du camp celui qui a prononcé la malédiction. Tous ceux qui l’ont entendu poseront leurs mains sur sa tête et toute la communauté le lapidera.l
l La communauté souillée par la malédiction va se purifier par la lapidation du coupable, à qui l’on impose la main comme à l’animal substitué à la communauté dans un sacrifice, 16.21.
15 Puis tu parleras ainsi aux Israélites :
Tout homme qui maudit son Dieu portera le poids de son péché.
m « le Nom » sam. ; « un nom » hébr. ; « le nom de Yahvé » grec.
17 Si un homme frappen un être humain, quel qu’il soit, il devra mourir.
n Il s’agit de coups mortels, cf. Ex 21.12. Ces vv. reprennent les anciennes prescriptions du Code de l’Alliance en assimilant le simple résidant à l’Israélite (vv. 16, 20b-22).
18 Qui frappe un animal en doit donner la compensation : vie pour vie.
19 Si un homme blesse un compatriote, comme il a fait on lui fera :
23 Moïse ayant ainsi parlé aux Israélites, ils firent sortir du camp celui qui avait prononcé la malédiction et ils le lapidèrent. Ils accomplirent ainsi ce que Yahvé avait ordonné à Moïse.
25 Yahvé parla à Moïse sur le mont Sinaï ; il dit :
o Ces lois affirment la domination absolue de Dieu sur la Terre sainte le sol lui-même observera le sabbat, voir Ex 20.8. L’année sabbatique apparaît dès le Code de l’Alliance, Ex 23.10-11 ; la législation est précisée 25.1-7. Après l’Exil, son observance est attestée en Ne 10.32 et 1 M 6.49-53. Dt 15.1-11 y ajoute la remise des dettes. Les esclaves hébreux doivent également être libérés la septième année de leur servage, mais sans lien nécessaire avec une année sabbatique, Ex 21.2 ; Dt 15.12-18. Cette prescription n’était guère observée, cf. Jr 34.8-16. Pour la rendre moins onéreuse, on l’attacha à un cycle de 50 ans l’année jubilaire, 25.8-17, ainsi appelée parce qu’on l’annonçait à son de trompe, yôbel (allusion dans Isa 61.1-2). Elle comportait, outre la jachère des champs, un affranchissement général des personnes et des biens, chacun retournant à son clan et chacun retrouvant son patrimoine, v. 10. Ces mesures avaient pour fin d’assurer la stabilité d’une société fondée sur la famille et le bien familial. Mais en fait, ce n’est là qu’un effort tardif pour rendre la loi sabbatique plus efficace, et il ne semble pas que cette loi ait jamais été observée. Transposée sur le plan spirituel, l’année sainte ou jubilaire de l’Église donne périodiquement aux chrétiens l’occasion d’une remise de leurs dettes envers Dieu.
2 Parle aux Israélites, tu leur diras :
Lorsque vous entrerez au pays que je vous donne, la terre chômera un sabbat pour Yahvé.
8 Tu compteras sept semaines d’années, sept fois sept ans, c’est-à-dire le temps de sept semaines d’années, quarante-neuf ans.
13 En cette année jubilaire vous rentrerez chacun dans votre patrimoine.
p Cette loi assure l’équité des transactions en même temps qu’elle lutte contre l’accaparement des terres dénoncé par Isa 5.8 et Mi 2.2.
18 Vous mettrez en pratique mes lois et mes coutumes, vous les garderez pour les mettre en pratique, et ainsi vous habiterez dans le pays en sécurité.
20 Pour le cas où vous diriez : « Que mangerons-nous en cette septième année si nous n’ensemençons pas et ne récoltons pas nos produits ? » —
q Trois ans incomplets l’année de la récolte, l’année sabbatique et celle qui la suit, alors qu’on ne dispose pas encore de la récolte semée en automne.
23 La terre ne sera pas vendue avec perte de tout droit, car la terre m’appartient et vous n’êtes pour moi que des étrangers et des hôtes.
r Ce texte veut combiner avec la loi du jubilé l’ancienne institution du go ’el , le « proche parent » du v. 25, cf. Nb 35.19.
26 Celui qui n’a personne pour exercer ce droit pourra, lorsqu’il aura trouvé de quoi faire le rachat,
29 Si quelqu’un vend une maison d’habitation dans une ville enclose d’une muraille, il aura droit de rachat jusqu’à l’expiration de l’année qui suit la vente ; son droit de rachat est limité à l’année
s La loi du jubilé ne s’applique aux biens urbains que de manière limitée.
32 Quant aux villes des lévites, aux maisons des villes que ceux-ci possèdent, elles comportent à leur profit un droit de rachat perpétuel.t
t Le caractère sacré des villes lévitiques est ainsi assuré, seuls les lévites pourront y acquérir des droits stables.
u Texte corrigé, hébr. inintelligible. Le cas prévu semble être celui d’un lévite achetant à un autre lévite. Dans ce cas, la vente est considérée comme valide. D’autres comprennent qu’il s’agit du cas où le lévite n’exerce pas le droit de rachat.
35 Si ton frère qui vit avec toi tombe dans la gêne et s’avère défaillant dans ses rapports avec toi, tu le soutiendras à titre d’étranger ou d’hôte et il vivra avec toi.
36 Ne lui prends ni travail ni intérêts, mais aie la crainte de ton Dieu et que ton frère vive avec toi.
39 Si ton frère tombe dans la gêne alors qu’il est en rapport avec toi et s’il se vend à toi, tu ne lui imposeras pas un travail d’esclave ;
v On veut ici harmoniser avec la loi du jubilé l’ancienne loi du Code de l’Alliance sur l’affranchissement des esclaves au bout de six ans, Ex 21.2-6. Cette nouvelle loi est utopique un esclave acheté au début d’une période jubilaire risquait fort de mourir avant son affranchissement, en tout cas était trop vieux pour travailler comme homme libre. Mais on lui accorde une situation plus douce que celle d’un esclave, cf. vv. 45-46.
44 Les serviteurs et servantes que tu auras viendront des nations qui vous entourent ; c’est d’elles que vous pourrez acquérir serviteurs et servantes.
w Dans les rapports entre Israélites et non-Israélites, cette législation admet le statut ordinaire de l’esclave dans l’Antiquité. Mais à l’intérieur d’Israël, au nom de l’alliance divine, un autre statut s’impose. Le NT fait entrer les autres peuples dans cette alliance.
47 Si l’étranger ou celui qui est ton hôte atteint une certaine aisance alors que ton frère, dans ses rapports avec lui, tombe dans la gêne et se vend à cet étranger, à cet hôte, ou au descendant de la famille d’un résident,
52 S’il ne reste que peu d’années à courir jusqu’au jubilé, c’est en fonction de leur nombre qu’il calculera ce qu’il remboursera pour son rachat,
54 S’il n’a été racheté d’aucune de ces manières, c’est en l’année jubilaire qu’il s’en ira, lui et ses enfants avec lui.
26 Vous ne vous ferez pas d’idoles, vous ne vous dresserez ni statue ni stèle, vous ne mettrez pas dans votre pays des pierres peintes pour vous prosterner devant elles, car je suis Yahvé votre Dieu.
3 Si vous vous conduisez selon mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique,
x Comme le Code deutéronomique, Dt 28, la loi de sainteté s’achève par des bénédictions et des malédictions. Mais les différences de vocabulaire et de contenu indiquent que les deux textes n’ont pas de contacts littéraires. Les traités d’alliance de l’Ancien Orient s’achevaient aussi par des bénédictions et des malédictions.
6 Je mettrai la paix dans le pays et vous dormirez sans que nul vous effraie. Je ferai disparaître du pays les bêtes néfastes. L’épée ne traversera pas votre pays.
7 Vous poursuivrez vos ennemis qui succomberont devant votre épée.
9 Je me tournerai vers vous, je vous ferai croître et multiplier, et je maintiendrai avec vous mon alliance.
10 Après vous être nourris de la précédente récolte, vous aurez encore à mettre dehors du vieux grain pour faire place au nouveau.
11 J’établirai ma demeure au milieu de vous et je ne vous rejetterai pas.
14 Mais si vous ne m’écoutez pas et ne mettez pas en pratique tous ces commandements,
Je vous assujettirai au tremblement, ainsi qu’à la consomption et à la fièvre qui usent les yeux et épuisent le souffle. Vous ferez de vaines semailles dont se nourriront vos ennemis.
18 Et si malgré cela vous ne m’écoutez point, je continuerai à vous châtier au septuple pour vos péchés.
21 Si vous vous opposez à moi et ne consentez pas à m’écouter, j’accumulerai sur vous ces plaies au septuple pour vos péchés.
23 Et si cela ne vous corrige point, et si vous vous opposez toujours à moi,
24 je m’opposerai, moi aussi, à vous, et de plus je vous frapperai, moi, au septuple pour vos péchés.
y Littéralement « je vous romprai le bâton du pain ». Peut-être un bâton sur lequel on enfilait les pains pour les conserver, ou plutôt, métaphoriquement, le pain comme soutien de l’homme. On trouve la même image de la famine au Ps 105.16.
27 Et si malgré cela vous ne m’écoutez point et que vous vous opposiez à moi,
28 je m’opposerai à vous avec fureur, je vous châtierai, moi, au septuple pour vos péchés.
31 Je ferai de vos villes une ruine, je dévasterai vos sanctuairesz et ne respirerai plus vos parfums d’apaisement.
z De nombreux mss ont « sanctuaire » au singulier.
41 Moi aussi je m’opposerai à eux et je les mènerai au pays de leurs ennemis. Alors leur cœur incirconcis s’humiliera, alors ils expieront leurs fautes.
43 Abandonné d’eux, le pays acquittera ses sabbats lorsqu’il restera désolé, eux partis.a Mais ils devront, eux, expier leur faute, puisqu’ils ont rejeté mes coutumes et pris mes lois en dégoût.
a Ou « à cause d’eux ».
44 Cependant ce ne sera pas tout : quand ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les rejetterai pas et ne les prendrai pas en dégoût au point d’en finir avec eux et de rompre mon alliance avec eux, car je suis Yahvé leur Dieu.
45 Je me souviendrai en leur faveur de l’alliance conclue avec les premières générations que j’ai fait sortir du pays d’Égypte, sous les yeux des nations, afin d’être leur Dieu, moi, Yahvé.
46 Tels sont les décrets, les coutumes et les lois qu’établit Yahvé, entre lui et les Israélites, sur le mont Sinaï, par l’intermédiaire de Moïse.